J'ai souvenir de ce sourire sur la couverture de la revue Calypso Log de la
fondation Cousteau. A l 'époque, je ne connaissais pas l'histoire de Chico Mendes, je ne
connaissais pas non plus l'Amazonie (enfin je veux dire physiquement), ni les seringueiros , ni bien
évidemment l'extractivisme. Je me souviens juste de ce sourire si invitant que je feuilletais l'article. Il est fort probable que la
lecture de cet article contribua beaucoup au choix de mes études et à une certaine idée de ce que je pouvais me faire de mon futur métier. Son combat au delà de la dimension sociale
m'interrogeait déjà sur une certaine manière de voir ce que peut apporter la nature aux hommes et à la manière la plus intelligente d'utiliser ce don. C'était à ce moment une vague idée, non
encore nourrie d'expériences concrètes, de projets et d'espérances. Plus tard dans la vallée du Jamboe près de Zamora
celle-ci se précisa face notamment aux insistances légitimes des ces paysans colonos qui cherchaient désespérément d'autres voies pour vivre mieux dans cette forêt amazonienne qu'ils
venaient à peine d'occuper.
Pour continuer :
Laure Emperaire (Org.). La forêt en jeu. L'extractivisme en Amazonie centrale. UNESCO/ORSTOM. Paris, 1996
Luis Sepulveda Le vieux qui lisait des romans d'amour Éditions Métailié. 1992
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